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Le gaspillage alimentaire est depuis quelques années un sujet essentiel lorsque l’on parle de développement durable. Qualité de production, surproduction, surconsommation… Si vous n’y êtes pas familier, voici quelques chiffres pour contextualiser la situation : 

  • 1300 milliards de kg de denrées jetés chaque année, soit ⅓ de la production alimentaire annuelle. 
  • La perte et le gaspillage alimentaire représentent environ 3,3 milliards de tonnes de CO2 rejetées dans l’atmosphère soit 9% de nos émissions en 2021
  • 10 millions de tonnes jetés en France par an soit, en moyenne 150 kg de nourriture par habitant.

Mais tout n’est pas perdu, plusieurs initiatives sont mises en place, notamment par les acteurs de la grande distribution ainsi que certains grossistes. Il existe par exemple la donation de produits en date courte (DLC/DLUO) à des associations généralement locales, action qui permet d’atténuer les invendus alimentaires et d’en faire profiter les personnes les plus démunies. Nous pouvons aussi constater l’augmentation d’offres telles que des “fruits moches” ou encore du vrac qui permet d’acheter seulement la quantité nécessaire.

D’autres acteurs participent à cet effort collectif, comme “Phénix” et “Too Good To Go” qui proposent des plateformes de mise en relation entre des commerçants désirant réduire leurs invendus et des consommateurs souhaitant à la fois lutter contre le gaspillage, mais aussi profiter de produits à des prix plus attractifs; puisqu’ils valent au moins deux fois ce que le consommateur paye. 

Pour accompagner et encadrer ces actions, la législation en matière de gaspillage alimentaire évolue aussi puisqu’elle fixe un objectif de réduction de 50% d’ici 2025, par rapport à son niveau de 2015 dans la distribution et les restaurations collectives et à horizon 2030 pour les secteurs de la consommation, de la production, de la transformation et de la restauration commerciale. 

Un label national est prévu afin de valoriser les initiatives dites “d’anti-gaspillage alimentaire” dont l’élaboration du référentiel se termine fin 2022 pour le secteur de la distribution et se poursuivront pour les secteurs de la restauration et de l’agroalimentaire. 

 

L’anti-gaspi peut s’appliquer à tous les niveaux, du producteur jusqu’au consommateur final. Les étudiants de School-of-Impact, y prêtent une attention particulière ! Alors ensemble œuvrons pour préserver nos denrées alimentaires et redistribuer ce que nous ne consommons pas. 

 

Pour plus de contenu sur la lutte contre le gaspillage : https://agriculture.gouv.fr/lutte-contre-le-gaspillage-alimentaire

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